Pour trouver ces informations concernant les déportés, j'utilise diverses archives et bases de données comportant des informations que je croise pour être véritablement sûre de ce que j'écris. Je précise lorsqu'il s'agit de déductions et non de faits vérifiés car parfois certaines informations sont manquantes et nous ne pouvons malheureusement que supposer en fonction des lieux et des archives vérifiées. 

J'utilise plusieurs bases de données en ligne :

  • la base de données du Mémorial de la Shoah où sont référencés tous les déportés de la Shoah, avec une quantité d'informations ainsi que des photographies.
  • la base de données de Yad Vashem qui liste également tous les déportés recensés par Serge Klarsfeld.
  • la base de données d'Auschwitz où sont recensés uniquement les prisonniers auxquels ont été attribué un matricule et pas ceux ayant été assassinés dès leur arrivée.
  • la base de données d'Arolsen où sont recensés beaucoup de documents d'archives.

Mais je consulte également certains centres d'archives physique:

  • Les archives du SHD de Caen qui possèdent les dossiers individuels des victimes des conflits contemporains et beaucoup d'autre documentation sur les camps et la déportation.
  • Les différentes archives départementales (notamment celles  du Bas-Rhin et très prochainement je l'espère, de Dordogne) ou municipales.

Il est également parfois utile de faire la demande d'actes de naissances, de mariages et également de décès (bien qu'ils soient plus durs à trouver) car certaines mentions peuvent y être accolées (comme le lieu et la date du décès si c'était dans les camps). 

Je tente également de retrouver des membres de la famille et les descendants des déportés pour avoir un maximum d'informations, parfois plus fiables. Pour cela, les actes des États Civils peuvent également être très utiles car ils permettent de retracer la généalogie d'une famille et de retrouver les noms de certains de ses membres pouvant aider. C'est une réelle victoire personnelle lorsque j'y parviens.

Parfois également, l'on me contacte pour me donner des informations directement.

C'est un grand travail de recherches entre les archives et les contacts que je peux trouver.

Il y a également de nombreux membres du convoi 64 qui ont été arrêtés au même endroit, à la frontière italienne et qui on été interné dans un premier temps au camps de Borgo San Dalmazzo. Je me sers aussi des archives de ce camp.